La FSEP demande un confinement d’au moins deux semaines

Au vu des chiffres alarmants, de la saturation des systèmes de santé, du nombre croissant de personnels absents et des fermetures de classes et d’établissements, la FSEP a participé à la conférence de presse organisée ce mardi 17 août 2021 à 14h dans les jardins du CESEC.

Associations de Parents d’Elèves du public et du privé, Organisations Syndicales de l’Enseignement Public et la Fédération des Syndicats de l’Enseignement Privé se sont accordées pour interpeler le Haut-Commissaire et lui demander la mise en place d’un confinement d’au moins deux semaines, si besoin renouvelable.

En effet, les fermetures de classes et d’établissements se multiplient dans les îles de la Société :

  • Les conditions d’enseignement dans le premier degré, avec le dispatching des élèves, n’est plus du tout acceptable. Le brassage des groupes d’élèves entrainant de fait une augmentation des risques de contamination.
  • Dans le second degré, ce sont les salles de permanences qui saturent et les personnels d’encadrement qui manquent.

Un confinement dominical, avec sortie autorisée, est un pansement sur une jambe de bois. Étendre ce mode de confinement au samedi n’a pas plus de sens. Avec les fermetures de classes et d’établissements, ce sont des centaines, voire des milliers d’élèves qui risquent de se retrouver à la maison sans adultes, partis au travail.

Pour cette raison, seul un confinement complet, avec prise en charge par le Pays des employés en « chômage technique » nous semble une solution viable.

Il est fort déplorable que les décisions prises, ce jour, par le Haut-commissaire et le Président du Pays, ne proposent aucune solution concernant le système éducatif et que nos requêtes n’aient pas été entendues. Nous espérons que les élèves polynésiens ne seront pas pénalisés, lors des examens nationaux, alors qu’ils subissent actuellement les conséquences d’une épidémie grandissante.